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JUILLET 2024

 

  • « Si l’hégémonie nous fige dans son imaginaire, ses signifiants, sa pulsionnalité, l’art, aussi bien que les sciences sociales – quoique très différemment -, peut entreprendre de nous en extirper. Pour peu qu’il s’en donne les moyens : qui passeront par un travail imaginaire et langagier analytiquement informé. Oui, c’est bien l’imagination et la langue qu’il faut travailler, mais dans le sens d’une précision sociale-historique. » Sandra Lucbert, Défaire voir

  • Ce mois-ci, Adèle Haenel, Claire Tabouret et Rebecca Warrior ont accompagné mes pensées. Je n'ai pas eu le temps de prendre de notes : vacances...

  • La littérature ne doit pas être politique, il faut juste incorporer du politique dans la littérature

  • Ursula Le Guin, Le Langage de la nuit : “L’art, comme le sexe, ne peut pas être pratiqué indéfiniment en solo.” 

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Je veux que tu restes longtemps mon maintenant.

Fissure dans roche. Je suis devant fissure dans roche. Grimper l'état actuel du tout dire. Tu es fauteuil. Je suis dehors. J'aime je crois la fissure. J'use je vois la blessure de nous. Elle est, et en même temps, elle a. Orienter anatomiquement le tenir. Je tourne autour je tourne autour tu. Tu es dans fauteuil. Fissure dans velours.  Tu tournes autour tu tournes autour je. Mais sans bouger. Je ne veux pas imaginer ton squelette. Tu ne bouges tellement plus que je ne te vois plus. Que je ne vois plus notre blessure. Cachée dans fissure dans roche la blessure peut-être ? Il n'y a pas d'ophtalmologie de la vie. Il n'y a pas d'ophtalmo du cœur. Géologiquement nos âmes comme des brèches. On s'y lance, viens on y va, tu me dis "va" "va" "va" "va" Variable ou immuable minéralité de l'attente joyeuse de tes bras. Tu es la personne la plus maintenant que je connaisse. Tu es mon maintenant depuis longtemps maintenant. ...

Tu fenêtres enfin.

Un sol mou.  J'ouvre les bras. J'enfonce les pieds. J'ai froid. Je chante. Je coeur. Je poème. Je peux, peins, pars, non pars pas. Je reste, ris, rame, rate. Réellement je réelle. Je vrai, vire, vois, vite. Vers toi je vais. Tu es, haut, haie, eau. Tu rivières ma rivière. Tu es réel. Tu vis vibre et vocifère.  Je porte en fer, tu fermes.  Tu ouvriras. Tu fenêtres enfin. Mon soleil soleille.  Je canapé, je sucre, tu sel. Nous, paix.

t'aimer deux

 je t'aime même si tu es malade je t'aime en bonne santé ou avec une petite grosse blessure au petit doigt au nez au poignet gauche que tu te serais faite au sport et que tu me montrerais en rentrant je t'aime quand tu es là et quand tu n'es pas là  je t'aime gros je t'aime minci je t'aime calvitie je t'aime même quand tu me laisses tomber et c'est bien ça le problème mais je t'aime quand tu es à la maison ou dans la tienne mais je t'aime quand tu m'aimes, ça je n'ai pas su, ça je n'ai pas su et tu es partu je t'aime aux toilettes et dans la chambre sur le parking d'une aire d'autoroute l'été à vingt heures en direction de la Bourgogne tu m'aimes à l'aéroport de Bastia je t'aime en train d'écrire une carte postale à Lisbonne tu m'aimes dans le vieux port je t'aime je t'aime dans la librairie devant un pot de chocolat et soufflant dans mon harmonica je t'aime nue habillée mal peignée ...