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Ce que j'ai à dire se passe de mots Ce que j'ai à dire se passe de mots Ce que j'ai  se passe de mots Ce que j'ai se passe Ce q   j'ai s  passe de mots j'ai pas   de mots
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poème pour tous ceux et toutes celles qui ne savent pas "bien" parler

surtout n’apprend pas à bien parler n’utilise pas les bons mots ne les cisaille pas ni ne taille la haie d’un langage pavillonnaire surtout n’apprend pas à bien parler car si tu sais parler tu parleras trop ceux qui savent parler parlent trop et rien ne disent  ils ne te diront rien à toi  toi qui est mosaïque il t’expliqueront des choses et tu diras “ça ne me dit rien” n’apprend pas à bien parler tu ne parleras sinon qu’à des gens inutiles qui pensent posséder le langage  confond les lettres, oublie les, mélange les modes ne règle pas ce problème qui n’en est pas un on ne règle pas un problème qui ne s’appelle pas problème n’articule pas  arrête d’articuler pour qu’on te comprennes ne souhaite pas être comprise, ne le souhaite pas, c’est comme ça qu’on te comprendra. bafouille, ils comprendront dans la vulnérabilité qui est la tienne floute ta langue filoute les règles oublie les mots erreur et faute n’écris surtout pas de jolies lignes  sur un joli carnet  écrit sur tes ticket de cai

chanson d'amour pourquoi pas

(R) tout ce que je veux c'est ton sourire, ta voix c'est ton p'tit cœur qui bat (C1) C'est te voir chanter te voir rigoler t'habituer à moi te voir t'ébattre oh t'ébattre avec moi  (C2) C'est te voir râler aussi  et pleurer pourquoi pas c'est vieux comme le monde oui, mais moi je crois qu'j'ai l'pouvoir d'faire en sorte qu'tu pleures pas  (R) tout ce que je veux c'est ton sourire, ta voix c'est ton p'tit cœur qui bat (C3) C'est t'entendre danser timidement chez toi savoir qu't'es dans ma rue puis t'entendre ouvrir la porte, la porte de chez moi (C4) C'est mettre mon bras sous l'tien dans une ruelle qu'est déserte mais qui m'fait pas peur parce que l'désert de mon cœur toi tu l'as fait partir  (R) tout ce que je veux c'est ton sourire, ta voix c'est ton p'tit cœur qui bat (R final) tout ce que je veux c'est ton sourire, ta voix c'est mon p'tit cœur qui

Aux quatre coins du réel

Aux quatre coins du réel, les quatre coins du jour. Le pluriel se met vraiment n'importe où. Il y a une énergie insatisfaite, insatisfaite ! Une heure est disponible. Elle ne remplit rien du tout C'est du gros divaguement en barre "Bonjour, je suis inoccupée" Très rare, ouh très rare Un instant, une rencontre Plus dense qu'il n'y paraît :  investir le temps avec son squelette Je veux dire vraiment On dit que c'est possible On dit même que ça fait plaisir Une image ce n'est pas suffisant Une fille ne parvient pas à aller dans le détail Elle enfume ses proches Elle enfume la planète Elle enfume sa chambre Bleu sur violet ça fait  lunaire. Les tiroirs quotidiens délabrés regardent ses frères -  mal à la teuté.

Journée de grand banditisme.

I Journée de grand banditisme. Mon mari est une racine et moi, je suis la bandite des grands chemins. J'me casse. Je n'attendrai pas le printemps  pour pouvoir lancer des couteaux, dents. Et dans la rue un nid, une mousse, un cordage, je sens comme un petit ding-dong chez les gens. Regardez comme la magie peut changer un visage. II Un jour de grand danger, je suis née. Et ici, depuis les petites fugues, le quota de larmes, les pieds sauvages, les ateliers pour être vivant,  les garçons impénétrables et ceux, pénétrables, ma mousseline précaire, les billets de cinquante, et ce cancer de se taire, je veux bien que vous croyiez avec moi  qu'aucune être humaine n'est logique. III La météo en majuscule poursuit une disparition.

printemps = bazar

j'ai la pensée qui chahute mon nombril n'a jamais dansé le tapis se contente de mes pieds qui n'ont pas pu éviter la chute je ne sais plus sur quoi j'écris tout se mélange l'amour l'ex amour la famille la vie trente ans et le chamboul'tout fait son œuvre  un ami et deux heures au bar plus tard, printemps = bazar  fièvre menstruelle et croisements hasardeux cerveau englué complètement pris - secrets de mes deux Louise Labbé, ma seule copine  - aide-moi  par pitié ma sœur sors-moi de là  Avant j'pensais à la suite, maintenant  j'sais pas de quoi sera faite l'heure qui suit j'ai même plus envie de faire des efforts pour écrire crypté ce n'est pas grave car je sais  que la poésie reviendra tôt ou tard, printemps = bazar

le match perceptible de l'univers qui nous bagarre sérieusement la gueule.

On oublie le front. On ne veut pas les -  chevilles. C'est qu'il faut bouillir. On excuse les enfants. On pardonne les -  parents. C'est qu'il y a égalité dans le match perceptible de l'univers qui nous bagarre sérieusement la gueule. On a pu fumer. On a pu ne pas - fumer. C'est qu'on est changeante. On a amouré des mecs. On les a bien - harponnés. C'est qu'ils sont volontaires dans le championnat désaccordé du tendre qui n'a pas vraiment d'arbitre. On se décale, on déconne bien, on - ajoute des virgules, merde ! et merci, On est une crevarde. On est pas une - crevarde. Ca dépend du barde qui chante la bande originale du weekend dans cette insensée cérémonie du flottement. On a une silhouette noire autour de ses muscles -  elle nous dépossède de nous. C'est qu'elle est forte. On la refile aux autres. On la confie -  parfois. C'est la loi de la survie dans le match perceptible de l'univers qui nous bagarre sérieusement la gueul