Accéder au contenu principal

ronde, autour de ça.

 c'est la ronde, autour de ça.

il y a une ronde, autour de ce ça.

Ce ça qui est arrivé, avec toi, avec toi.

je l'ai vue, j'ai vu la ronde.

avec toi, avec toi.

j'ai vu les mouvements

les gens qui rient

se regardent dans les yeux.

ils se regardent dans les yeux les gens.

c'est bien.

il y avait des radiateurs bien chauds

bien chauds les radiateurs

des feux de bois

et des bouillotes ce jour-là.

ce jour là la ronde

je l'ai vue et j'ai eu chaud.

au cas où j'ai froid je me garde ce jour-là en poche.

ce jour-là est dans ma poche et quand j'ai froid je le sors

comme les fumeurs sortent leurs briquets

pour fumer la cigarette la plus importante de leur journée

pas celle qui passe trop vite

la meilleure des cigarettes de leur journée quoi.

je ne peux pas vraiment dire plus car je ne fume pas.

voilà quand tu es arrivé il y a eu tout ça.

tout ça dans la ronde.

il y a une ronde autour de toi.

je la danse les jours de glace.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Je veux que tu restes longtemps mon maintenant.

Fissure dans roche. Je suis devant fissure dans roche. Grimper l'état actuel du tout dire. Tu es fauteuil. Je suis dehors. J'aime je crois la fissure. J'use je vois la blessure de nous. Elle est, et en même temps, elle a. Orienter anatomiquement le tenir. Je tourne autour je tourne autour tu. Tu es dans fauteuil. Fissure dans velours.  Tu tournes autour tu tournes autour je. Mais sans bouger. Je ne veux pas imaginer ton squelette. Tu ne bouges tellement plus que je ne te vois plus. Que je ne vois plus notre blessure. Cachée dans fissure dans roche la blessure peut-être ? Il n'y a pas d'ophtalmologie de la vie. Il n'y a pas d'ophtalmo du cœur. Géologiquement nos âmes comme des brèches. On s'y lance, viens on y va, tu me dis "va" "va" "va" "va" Variable ou immuable minéralité de l'attente joyeuse de tes bras. Tu es la personne la plus maintenant que je connaisse. Tu es mon maintenant depuis longtemps maintenant. ...

Tu fenêtres enfin.

Un sol mou.  J'ouvre les bras. J'enfonce les pieds. J'ai froid. Je chante. Je coeur. Je poème. Je peux, peins, pars, non pars pas. Je reste, ris, rame, rate. Réellement je réelle. Je vrai, vire, vois, vite. Vers toi je vais. Tu es, haut, haie, eau. Tu rivières ma rivière. Tu es réel. Tu vis vibre et vocifère.  Je porte en fer, tu fermes.  Tu ouvriras. Tu fenêtres enfin. Mon soleil soleille.  Je canapé, je sucre, tu sel. Nous, paix.

FÉVRIER 2025

Reconnaître décembre que lorsqu’il est froid Dans nos cerveaux il y a des coins qu’il faut ouvrir pour aller loin J’ai vu des pays au fond de tes yeux, c’était un sol que ne consume jamais le feu pour la magie, c’est comme tu veux, les routes sont des reines qu’on fait à deux  “Je n’ai que deux mains et le sentiment du monde” Carlos Drummond de Andrade “La lune ne brille pas pour les chiens” Sylvain Tubard Je joue déjà en écrivant Notre boulot, retisser les images de l’inconscient collectif L’imaginaire d’abord Je dois jouer à l’intérieur de mon sujet Être autrice, c’est faire des recherches dans mon cerveau Capter du matériel onirique Ecouter les parasites Chercher en soi sa niaiserie Le suspens émotionnel Protection, permission, puissance Allumer l'étincelle de la connerie