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Articles

Affichage des articles du janvier, 2025

mais sans jalousie.

 On dit qu'un humain ne vient pas d'un territoire mais d'une enfance tenir droit et devoir tenir quel est donc cet enfant qui peut le sauver le serrer l'enrober de nuages. plus qu'à serrer non pas l'enfant mais les dents sur les sons de son prénom qui craquent dans la langue comme l'herbe gelée craque sous des pieds. quelques poitrines fermées dans le passé d'un futur la bûche toujours, un ronronnement la bouche toujours, un ronronnement. une moustache celle d'un homme ou d'un chat qu'importe dans le fond une gorge vibre d'un destin murmure des insultes  comme on mastique un vieil os comme on chique du vieux tabac savoir qu'on devine mes colères derrière mes cheveux je mets des bottes boueuses à mes lobes d'oreilles je sème les indices  je vis un peu, dors et désire je survis et surveille  où se trouve Vénus ce soir. Des pas, une pensée-rythme. tout change je change tout change même les pierres figées dans la coulée de lave sur le...

le dortoir

Possibles, les Moi. Nous, tu veux. Chef-d'œuvre, pour une table. Chef d'orchestre, pour moi-même. Se ressemblent, les chansons. Le mortier, éhonté. Livres, comme donnés. Du durable, le dortoir. Aucun autre, ne s'assoit. Ma planète, une balance.

le président des pluies

Dans cette heure peut-être une écume tourbillonnante comme mon amour s'échouant sur tes rivages hostiles qu'est-ce qui me prend de parler d'eau j'ai élu le président des pluies il danse autour le tchatcha des amours je n'ai plus d'idées  que du rouge à la place j'ai élu le président des pluies lune, froide fleur qui se redresse, magie magique le soleil se lève, le soleil se couche tartines du futur 

DÉCEMBRE 2024

“Le monde doit être romantisé. C’est ainsi que l’on retrouvera le sens originel. [...] Lorsque je donne à l’ordinaire un sens élevé, au commun un aspect mystérieux, au connu la dignité de l’inconnu, au fini l’apparence de l’infini, alors je le romantise.” Novalis, Le monde doit être romantisé Maoh m’a prêté Le mur invisible Marlen Haushofer. L’incipit évoque comme commencement de l’histoire une date qui est une date clé de ma vie. Les livres sont des rendez-vous. Ensuite, j’ai emprunté Ubik de Philip K. Dick à Guillaume, après avoir lu des bouts (rapidement) de La tyrannie de la réalité de Mona Chollet chez Morgane. Est-ce que je me questionne malgré moi sur la réalité ? Le livre de Maoh aussi, nous parle de ce que c’est ou pas, la réalité. “On ne choisit pas nos sujets, ce sont nos sujets qui nous choisissent”, dit Mona Chollet dans Bookmakers. Mais je n'ai pas réussi à lire Ubik . “Chacun se croit seul en enfer et c’est cela l’enfer.” René Girard, Mensonge romantique et Vérité ...