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JUIN 2024


  • Antoine Emaz parle de cet "appel de vivre" qu'on peut ressentir parfois.

  • David Abraham,"Écrire est une entreprise étrange, qui nous embarque dans des moments de délire splendide et d’autres de perplexité interdite, et de là nous fait passer par des étendues de calme et de concentration productive."

  • Le pèse-nerf, Antonin Artaud, remarquable

  • c’est comme un bain, dit Laura Vazquez dans BookMakers, "je suis dans un bain, j’écris longuement"

  • La poésie, "le premier millimètre d’air au dessus de la terre", Marina Tvetaïeva

  • Emily Dickinson "quand je lis de la poésie, c’est comme si le haut de mon crâne s’ouvrait"

  • Parce que le poème, c’est l’inconnu. Alors écrire un poème c’est écrire ce qu’on ne sait pas, il y a donc forcément une rencontre au bout de ça, on aura plongé dans l’absence d’un savoir, on aura fait face à sa propre ignorance. Peut-être que derrière le mot “poésie” il y a un espoir – mais je ne me dis jamais que j’écris “de la poésie”, seulement “des poèmes”. - Antoine Mouton, entretien, 4 octobre 2022, undernierlivre.net

  • “la mort n'est rien / elle ne compte pas / je suis simplement passée dans la pièce d’à côté / et rien n’a changé” dans La vérité sur la lumière de cette génie d'Olafsdottir

  • "La poésie, refuser que le monde ne soit fait que d’idées, et ne jamais évoquer le monde sans évoquer aussi l’Arrière-monde." L’art et la matière du 16 juin 2024 sur Mondrian, France Culture

  • Dans mes méditations : chercher à montrer que dans le cosmos tout est égal. Principe d’équivalence. Entre le ciel et la terre il n’y a pas de différence. Harmonie, équilibre

  • vita brevis

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JANVIER 2025

“Voix : la dent du souffle. Pensée : l’os du cerveau.” Robert Bringhurst Lorsqu’en tant qu’autrice, on suit une logique parfaitement évidente pour nous en écrivant notre livre, la plupart du temps, c’est ça qui fait magiquement tenir le livre et cela se trame le plus souvent invisiblement pour les lecteurices. A l’inverse, ce qu’iels remarquent nous est toujours mystérieux, invu de notre part dans le processus d’écriture, mais que l’on accepte volontiers dans l’échange qui suit la réception d’un livre comme une signification acceptable. “Ah oui, je ne l’avais pas vu sous cet angle”, s’entend-on répondre, parlant pourtant de notre propre livre. David Abram utilise l’expression “sensuous earth”, qu’on peut traduire par “terre charnelle”, ou bien terre sensuelle. Il désigne le foyer de sens multiples qu’est la terre. “Nos esprits pensants se sont éloignés de nos corps sentants”, écrit-il dans Devenir animal . Ma poésie tente d’étirer mon imagination sensorielle mais aussi mon intelligence...

mais sans jalousie.

 On dit qu'un humain ne vient pas d'un territoire mais d'une enfance tenir droit et devoir tenir quel est donc cet enfant qui peut le sauver le serrer l'enrober de nuages. plus qu'à serrer non pas l'enfant mais les dents sur les sons de son prénom qui craquent dans la langue comme l'herbe gelée craque sous des pieds. quelques poitrines fermées dans le passé d'un futur la bûche toujours, un ronronnement la bouche toujours, un ronronnement. une moustache celle d'un homme ou d'un chat qu'importe dans le fond une gorge vibre d'un destin murmure des insultes  comme on mastique un vieil os comme on chique du vieux tabac savoir qu'on devine mes colères derrière mes cheveux je mets des bottes boueuses à mes lobes d'oreilles je sème les indices  je vis un peu, dors et désire je survis et surveille  où se trouve Vénus ce soir. Des pas, une pensée-rythme. tout change je change tout change même les pierres figées dans la coulée de lave sur le...

Capitaine de la nuit

Petite comptine pour les rêves des enfants  (mélodie écrite aussi)  Les nuages sont grands, mais pas trop J'ai envie de chanter, mais pas trop haut J'ai envie de changer, mais pas trop Le sablier me regarde Les rêves sont grands, mais pas assez Il y a plus de voix que c'qu'on croit Il y a plus de folie que c'qu'on dit Bienvenue dans vos nuits