C'est le chant de la neige sur la tombale de pierre,
c'est le chant d'une baguette sur la cymbale d'hier.
C'est peut-être moi qui chante dans l'armature du lierre,
ou c'est peut-être toi qui chante dans la blessure qui erre.
C'est le chant qui chante le non-dit qui chante les noms,
c'est le chant de mes "oui" quand il n'y a eu que tes "non".
C'est peut-être moi qui chante aux matins des années,
ou c'est peut-être toi qui chante aux impulsions de l'oubli.
Il est un chant qui, muraille,
se dresse contre la peur,
terrorise l'angoisse.
Il est un chant qui, pollen,
se partage avec mille,
comme pour consoler le soleil
Commentaires
Enregistrer un commentaire