j'ai grandi appris à courir conduire
j'ai peins des escargots en bleus
arrosé des peaux
guidé les vaches
j'ai assuré la grandeur
en décalant
le langage
vers toi
j'ai compris que tu ne voudrais pas
construire de maison avec moi
si tu ne cassais pas quelques murs
dans la tienne
j'ai marché sur le perron le front
cassé d'arbalètes primitives dont
la décoche retarde
minute
j'ai scié des limaces en deux
pour repérer leur abdomen
savoir où le cancer commence
réparons le silence
je t'en pense
capable
si tu écoutes
arrête de divorcer à longueur de journée
divorce d'avec ton écorce
écorche les soupes que tu n'as pas mangées
car je ne te les ai pas préparées
tu m'as fait des petits plats
sans les grands
sans ceux du futur la grappe
de raisin de septembre
n'a as passé novembre
la mort l'anniversaire la seule
quelques graines
quelques voyage au coeur d'un cerveau
quelques boules à neige
pourtant
sèment l'espérance
ce mot qu'on voudrait effacé de chaque poème
dans la nuit vide
dans la nuit vide
dans la nuit vide
aspir
respir
aspir
vir
rir
fuir
dir
aspir
pir
deux, deux, deux
trois fois deux
on pourrait quatre
moi, devenir molle
ne plus rien attendre
glisser sur ce qui arrive
ne plus rien mesurer
écraser l'horloge
écrase
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