Reconnaître décembre que lorsqu’il est froid
Dans nos cerveaux il y a des coins qu’il faut ouvrir pour aller loin
J’ai vu des pays au fond de tes yeux, c’était un sol que ne consume jamais le feu
pour la magie, c’est comme tu veux, les routes sont des reines qu’on fait à deux“Je n’ai que deux mains et le sentiment du monde” Carlos Drummond de Andrade
“La lune ne brille pas pour les chiens” Sylvain Tubard
Je joue déjà en écrivant
Notre boulot, retisser les images de l’inconscient collectif
L’imaginaire d’abord
Je dois jouer à l’intérieur de mon sujet
Être autrice, c’est faire des recherches dans mon cerveau
Capter du matériel onirique
Ecouter les parasites
Chercher en soi sa niaiserie
Le suspens émotionnel
Protection, permission, puissance
Allumer l'étincelle de la connerie
“Voix : la dent du souffle. Pensée : l’os du cerveau.” Robert Bringhurst Lorsqu’en tant qu’autrice, on suit une logique parfaitement évidente pour nous en écrivant notre livre, la plupart du temps, c’est ça qui fait magiquement tenir le livre et cela se trame le plus souvent invisiblement pour les lecteurices. A l’inverse, ce qu’iels remarquent nous est toujours mystérieux, invu de notre part dans le processus d’écriture, mais que l’on accepte volontiers dans l’échange qui suit la réception d’un livre comme une signification acceptable. “Ah oui, je ne l’avais pas vu sous cet angle”, s’entend-on répondre, parlant pourtant de notre propre livre. David Abram utilise l’expression “sensuous earth”, qu’on peut traduire par “terre charnelle”, ou bien terre sensuelle. Il désigne le foyer de sens multiples qu’est la terre. “Nos esprits pensants se sont éloignés de nos corps sentants”, écrit-il dans Devenir animal . Ma poésie tente d’étirer mon imagination sensorielle mais aussi mon intelligence...
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