Dans une sorte de rapport au monde qui peut rappeler, malgré les différences culturelles, celui des chamanes, la poétesse incorpore en son être les choses sans hiérarchisation : le sale, le circulaire, l’air, le chaud, le froid, la lumière, le bulbe, la maison, le mouvement, la durée, la métamorphose ou le protéiforme, le rythme, la fente, le liquide, la fibre, la noirceur, la maladie. Elle ne choisit pas entre tout ça, elle accumule, palimpseste, des relations à tous ces motifs qui font la grande planète. Son corps est un système dans le système qui instaure une poétique de l’espace pour y déceler des intentionnalités multiples, entrer en relation avec celles-ci afin de tenter d’accéder à l’invisible.
Cela m’énerve, puis cela m’indiffère, puis cela. Ce n’est pas dommage, ce n’est pas rien, ce n’est pas. Même pas ça, même pas toi, même pas moi. Tais-toi, tais-toi pas, et voilà. Il faut que, les gens sachent, les gens sachent. Que je ne peux, je ne peux, ne peux pas. Ce matin, l’an deux mille, une escalope. Est-ce que, c’est pratique, c’est pratique. Savoir parler, pas parler, ou parler mal. Que tu ne parles pas, avec ta parlance, ta consistance. Langage, langagier, langagière. Langouisse, lorguisse, janifère. Arrivouare, dadabare, jacassière. Globalibé, furgusse, et purpure. Et cela, d’autant plus que les zouzous n’ont pas de doudous. Que les papas n’ont pas de chats, les mamans pas d’enfants, et les putains, plus de clients. Ce qui fait que Les clients n’ont plus de putains, les cartons, plus de déménagement. Et moi je ne subis plus, ne subis plus. Les oiseaux n’ont plus de vol, les cahiers n’ont plus de dol. Les chiens n’ont plus de crocs, et moi j’en ai, et moi j’en ai. Mais mon
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