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toutes mes étoiles viennent de toi

un regard dans la foule suffit à

je ne sais à quoi 

quand j'oublie tout je me souviens surtout

de toi 

mon secret, mes couleurs

ça me part en-dedans, ha ha ha 

pour sentir divine la pression qui me traverse

comme un visage qui est triste, qui est froid 

je ne possède pas la lune

par la pauvreté qui m'advient

j'ai un, je ne sais pas, coeur 

dans la petite chanson du mien lointain

j'y retournerai 

je m'appelle Hortense

je suis, je ne sais pas, qui je suis

je suis moi plus lointain que moi

les yeux d'une petite fille que, je ne sais pas 

tu reviendras du secret

elle se pare de temps 

que tu ne comprends pas 

aujourd'hui marche la torture 

retourne

je meurs de retourner

je sais aimer 

il ne s'agit plus de t'avoir ou de te perdre

il s'agit de t'aimer le plus que je le peux 

le plus possible autant

que j'en suis capable

laissez-moi dans mon royaume spirituel 

ce n'est pas plus qu'une âme 

toutes mes étoiles viennent de toi 

toutes mes peines, toutes mes joies 

pour dormir bien tranquille

pour faire le chemin réel

je veux vivre beau

et diagonal 

pourquoi tu me souffres si tu m'aimes

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Je veux que tu restes longtemps mon maintenant.

Fissure dans roche. Je suis devant fissure dans roche. Grimper l'état actuel du tout dire. Tu es fauteuil. Je suis dehors. J'aime je crois la fissure. J'use je vois la blessure de nous. Elle est, et en même temps, elle a. Orienter anatomiquement le tenir. Je tourne autour je tourne autour tu. Tu es dans fauteuil. Fissure dans velours.  Tu tournes autour tu tournes autour je. Mais sans bouger. Je ne veux pas imaginer ton squelette. Tu ne bouges tellement plus que je ne te vois plus. Que je ne vois plus notre blessure. Cachée dans fissure dans roche la blessure peut-être ? Il n'y a pas d'ophtalmologie de la vie. Il n'y a pas d'ophtalmo du cœur. Géologiquement nos âmes comme des brèches. On s'y lance, viens on y va, tu me dis "va" "va" "va" "va" Variable ou immuable minéralité de l'attente joyeuse de tes bras. Tu es la personne la plus maintenant que je connaisse. Tu es mon maintenant depuis longtemps maintenant. ...

Tu fenêtres enfin.

Un sol mou.  J'ouvre les bras. J'enfonce les pieds. J'ai froid. Je chante. Je coeur. Je poème. Je peux, peins, pars, non pars pas. Je reste, ris, rame, rate. Réellement je réelle. Je vrai, vire, vois, vite. Vers toi je vais. Tu es, haut, haie, eau. Tu rivières ma rivière. Tu es réel. Tu vis vibre et vocifère.  Je porte en fer, tu fermes.  Tu ouvriras. Tu fenêtres enfin. Mon soleil soleille.  Je canapé, je sucre, tu sel. Nous, paix.

FÉVRIER 2025

Reconnaître décembre que lorsqu’il est froid Dans nos cerveaux il y a des coins qu’il faut ouvrir pour aller loin J’ai vu des pays au fond de tes yeux, c’était un sol que ne consume jamais le feu pour la magie, c’est comme tu veux, les routes sont des reines qu’on fait à deux  “Je n’ai que deux mains et le sentiment du monde” Carlos Drummond de Andrade “La lune ne brille pas pour les chiens” Sylvain Tubard Je joue déjà en écrivant Notre boulot, retisser les images de l’inconscient collectif L’imaginaire d’abord Je dois jouer à l’intérieur de mon sujet Être autrice, c’est faire des recherches dans mon cerveau Capter du matériel onirique Ecouter les parasites Chercher en soi sa niaiserie Le suspens émotionnel Protection, permission, puissance Allumer l'étincelle de la connerie