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toutes mes étoiles viennent de toi

un regard dans la foule suffit à

je ne sais à quoi 

quand j'oublie tout je me souviens surtout

de toi 

mon secret, mes couleurs

ça me part en-dedans, ha ha ha 

pour sentir divine la pression qui me traverse

comme un visage qui est triste, qui est froid 

je ne possède pas la lune

par la pauvreté qui m'advient

j'ai un, je ne sais pas, coeur 

dans la petite chanson du mien lointain

j'y retournerai 

je m'appelle Hortense

je suis, je ne sais pas, qui je suis

je suis moi plus lointain que moi

les yeux d'une petite fille que, je ne sais pas 

tu reviendras du secret

elle se pare de temps 

que tu ne comprends pas 

aujourd'hui marche la torture 

retourne

je meurs de retourner

je sais aimer 

il ne s'agit plus de t'avoir ou de te perdre

il s'agit de t'aimer le plus que je le peux 

le plus possible autant

que j'en suis capable

laissez-moi dans mon royaume spirituel 

ce n'est pas plus qu'une âme 

toutes mes étoiles viennent de toi 

toutes mes peines, toutes mes joies 

pour dormir bien tranquille

pour faire le chemin réel

je veux vivre beau

et diagonal 

pourquoi tu me souffres si tu m'aimes

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JANVIER 2025

“Voix : la dent du souffle. Pensée : l’os du cerveau.” Robert Bringhurst Lorsqu’en tant qu’autrice, on suit une logique parfaitement évidente pour nous en écrivant notre livre, la plupart du temps, c’est ça qui fait magiquement tenir le livre et cela se trame le plus souvent invisiblement pour les lecteurices. A l’inverse, ce qu’iels remarquent nous est toujours mystérieux, invu de notre part dans le processus d’écriture, mais que l’on accepte volontiers dans l’échange qui suit la réception d’un livre comme une signification acceptable. “Ah oui, je ne l’avais pas vu sous cet angle”, s’entend-on répondre, parlant pourtant de notre propre livre. David Abram utilise l’expression “sensuous earth”, qu’on peut traduire par “terre charnelle”, ou bien terre sensuelle. Il désigne le foyer de sens multiples qu’est la terre. “Nos esprits pensants se sont éloignés de nos corps sentants”, écrit-il dans Devenir animal . Ma poésie tente d’étirer mon imagination sensorielle mais aussi mon intelligence...

mais sans jalousie.

 On dit qu'un humain ne vient pas d'un territoire mais d'une enfance tenir droit et devoir tenir quel est donc cet enfant qui peut le sauver le serrer l'enrober de nuages. plus qu'à serrer non pas l'enfant mais les dents sur les sons de son prénom qui craquent dans la langue comme l'herbe gelée craque sous des pieds. quelques poitrines fermées dans le passé d'un futur la bûche toujours, un ronronnement la bouche toujours, un ronronnement. une moustache celle d'un homme ou d'un chat qu'importe dans le fond une gorge vibre d'un destin murmure des insultes  comme on mastique un vieil os comme on chique du vieux tabac savoir qu'on devine mes colères derrière mes cheveux je mets des bottes boueuses à mes lobes d'oreilles je sème les indices  je vis un peu, dors et désire je survis et surveille  où se trouve Vénus ce soir. Des pas, une pensée-rythme. tout change je change tout change même les pierres figées dans la coulée de lave sur le...

Capitaine de la nuit

Petite comptine pour les rêves des enfants  (mélodie écrite aussi)  Les nuages sont grands, mais pas trop J'ai envie de chanter, mais pas trop haut J'ai envie de changer, mais pas trop Le sablier me regarde Les rêves sont grands, mais pas assez Il y a plus de voix que c'qu'on croit Il y a plus de folie que c'qu'on dit Bienvenue dans vos nuits