- “Ichigo ichie” (一期一会, いちごいちえ) traduction: un temps une rencontre. Ce proverbe rappelle l’unicité de chaque moment et de chaque rencontre parce qu’ils n’arrivent qu’une seule fois.
Dylan Thomas, “prince des granges et des pommes”
Il faut tout inviter au banquet de la poésie, et ce avec ardeur
Être hantée par des refrains, est-ce ça être écrivaine ? Guillaume Dreidemie parle de ça dans son intervention de ce matin dans le colloque À quoi pense la poésie ? auquel j’assiste en ligne ; il enchaine sur la présence de murmures et d’écharde dans le corps de la poétesse/poète.
obsession ontologique / appétit d’absolu des poètes + entreprise métalogique (Ponge)
La poésie ne pense pas (Roubaud)= La pensée n’est pas le propre de la poésie même si cette dernière peut en véhiculer.
Le non-événement peut être objet d’un poème (l’insecte du bout du monde, de Jean-Christophe Bailly), le détail le plus contingent ; le poème est entre insignifiance et responsabilité
Pinson : “le non-à-raisonner” ; sens non formaté, indéfini mais là dans le monde. Tension entre acuité de l’affût au monde et quelque chose de plus diffus
Un halo de signifiance en-deça des noms quand la nomination vient à manquer (Bailly, Le propre du langage, voyage au pays du nom commun)
Les poètes sont plus fragiles que les signes qu’ils déposent pour nous.
“Le déluge avec lequel hier notre imagination convolait”
épuise-toi dans ce que tu peux accomplir de réel
la mort est à la fois fin et commencement
Valéry : les mots doivent être précis, mais le sens doit être imprécis. La poésie est un état d’intention perpétuel
L’écriture est faite de déformation et de mutilation de la pensée ; penser trop fort et trop loin dessert l’écriture
“Le monde est, comme plus tard chez Jung, le rude et vibrant creuset d’une laborieuse individuation, seule apte à renouveler le bien ; il est « the vale of soul-making », comme le laboratoire divin d’auto-création des âmes.” Marc Wetzel
Mon amie et poétesse Joep Polderman m’a dit qu’en néerlandais, il n’y a qu’une lettre de différence entre visage, gezichten, et poème, gedichten.
Quelqu’un que j’aime m’a fait découvrir Colette Thomas. Il faut absolument lire Le Testament de la fille morte. Un condensé d’optimisme et de nihilisme à la fois, du Pessoa dans le corps d’une femme de Draguignan du XXeme siècle. Malgré les mauvais “soins” psychiatriques, elle a vécu 90 ans. Ces âmes qu’on sent grandes sans les avoir connues.
Beaucoup de musique ce mois-ci. Beaucoup de rythme en moi. Je deviens musique par endroits. https://youtu.be/fI3gQo_SFK0?si=rMn1tqggBI0nGEk- https://youtu.be/HmLk2vSXXtk?si=_eokDMz_Wm_yM1IW https://youtu.be/pxr22ih0r9A?si=SwWYc1A4EnMlX4g1 On regarde autour de soi et on voit un monde impénétrable, incompréhensible. Alors, soit on lève le poing, soit on dit Hallelujah. J’essaie de faire les deux. - Leonard Cohen. Je crois que je prie quand je lis. Je m’y attendais pas à celle-là. Il ne me reste plus que moi à devenir. II dit que je devais faire très atten tion car si la vie s'écoulait apparemment comme un fleuve, des montagnes vers la mer, elle courait en même temps dans le sens inverse remontant vers sa source. - Abel de Baricco Il est des effondrements qui sont immobiles. - Cedric Le Penven Toutefois Pour aussi dérisoires qu'on soit Vivre est une grâce - Christophe Manon Lorsque l’on apprécie la solitude, on apprécie la compagnie des autres sa...
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