Accéder au contenu principal

Ma météorite (chanson)

C'est bien caché 


C'est tombé 

Une nuit 

Comme une météorite 


C'est tombé 

une nuit 

Comme une étoile paumée 

Comme une balle déguisée en comète 

Comme un trait de flammes 

Comme un astre qui crame 

Tout sous ma peau


C'est bien caché 

Planqué dans la poitrine 

Planqué sous la poitrine 


C'est ma météorite 

Qu'est-ce que j'y peux 

C'est ma météorite 

Qu'est-ce que j'y peux 


C'est ma météorite

Une belle entaille 


Ça m'a laissé 

Cet air fatigué 

Cet air de déjà vieille 


Ça m'a laissé 

un pouvoir 

Reconnaître ceux qui partagent 

la même 


Ça m'a laissé 

La croyance infime 

Que tout ce qui est là 

est toujours un peu déjà parti 


C'est ma météorite 

Qui brûle autant qu'elle éclaire

C'est ma météorite 

Qu'est-ce que j'y peux 


C'est bien caché 

C'est mon secret 

C'est bien crypté

Qu'est-ce que j'y peux


C'est bien crypté

Mais si tu veux 

je te file la réponse à l'énigme 

Si tu veux 

Si tu veux 

Je te file la réponse à l'énigme

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Je veux que tu restes longtemps mon maintenant.

Fissure dans roche. Je suis devant fissure dans roche. Grimper l'état actuel du tout dire. Tu es fauteuil. Je suis dehors. J'aime je crois la fissure. J'use je vois la blessure de nous. Elle est, et en même temps, elle a. Orienter anatomiquement le tenir. Je tourne autour je tourne autour tu. Tu es dans fauteuil. Fissure dans velours.  Tu tournes autour tu tournes autour je. Mais sans bouger. Je ne veux pas imaginer ton squelette. Tu ne bouges tellement plus que je ne te vois plus. Que je ne vois plus notre blessure. Cachée dans fissure dans roche la blessure peut-être ? Il n'y a pas d'ophtalmologie de la vie. Il n'y a pas d'ophtalmo du cœur. Géologiquement nos âmes comme des brèches. On s'y lance, viens on y va, tu me dis "va" "va" "va" "va" Variable ou immuable minéralité de l'attente joyeuse de tes bras. Tu es la personne la plus maintenant que je connaisse. Tu es mon maintenant depuis longtemps maintenant. ...

Tu fenêtres enfin.

Un sol mou.  J'ouvre les bras. J'enfonce les pieds. J'ai froid. Je chante. Je coeur. Je poème. Je peux, peins, pars, non pars pas. Je reste, ris, rame, rate. Réellement je réelle. Je vrai, vire, vois, vite. Vers toi je vais. Tu es, haut, haie, eau. Tu rivières ma rivière. Tu es réel. Tu vis vibre et vocifère.  Je porte en fer, tu fermes.  Tu ouvriras. Tu fenêtres enfin. Mon soleil soleille.  Je canapé, je sucre, tu sel. Nous, paix.

FÉVRIER 2025

Reconnaître décembre que lorsqu’il est froid Dans nos cerveaux il y a des coins qu’il faut ouvrir pour aller loin J’ai vu des pays au fond de tes yeux, c’était un sol que ne consume jamais le feu pour la magie, c’est comme tu veux, les routes sont des reines qu’on fait à deux  “Je n’ai que deux mains et le sentiment du monde” Carlos Drummond de Andrade “La lune ne brille pas pour les chiens” Sylvain Tubard Je joue déjà en écrivant Notre boulot, retisser les images de l’inconscient collectif L’imaginaire d’abord Je dois jouer à l’intérieur de mon sujet Être autrice, c’est faire des recherches dans mon cerveau Capter du matériel onirique Ecouter les parasites Chercher en soi sa niaiserie Le suspens émotionnel Protection, permission, puissance Allumer l'étincelle de la connerie