Je suis vaillant. Je suis la prêtresse sportive. J'ai neuf doigts. Mes amis m'ont lavé l'oreille avec me dixième. Le jour de l'anniversaire de ma mère, c'est aussi le mien. Ils crient de savoir qu'elle a mis un but. Le dimanche elles enflamment les arbres des voisins pour ne pas oublier qu'elles ont des yeux pour voir les incendies. Je prie, ils énumèrent lentement leurs pertes. Les arbres volent et s'émancipent hors de la planète. Mon sceptre, c'est ma canne. Elle tape, creuse, chante. Des chants de buronniers oubliés. Ça les rappelle aux portes du village. Les voisins alors pardonnent. Mes yeux burinés par les cordes vocales qui continuent les paroles au creux d'une gorge inconnue. Des renardes y cherchent leur progéniture.
Cela m’énerve, puis cela m’indiffère, puis cela. Ce n’est pas dommage, ce n’est pas rien, ce n’est pas. Même pas ça, même pas toi, même pas moi. Tais-toi, tais-toi pas, et voilà. Il faut que, les gens sachent, les gens sachent. Que je ne peux, je ne peux, ne peux pas. Ce matin, l’an deux mille, une escalope. Est-ce que, c’est pratique, c’est pratique. Savoir parler, pas parler, ou parler mal. Que tu ne parles pas, avec ta parlance, ta consistance. Langage, langagier, langagière. Langouisse, lorguisse, janifère. Arrivouare, dadabare, jacassière. Globalibé, furgusse, et purpure. Et cela, d’autant plus que les zouzous n’ont pas de doudous. Que les papas n’ont pas de chats, les mamans pas d’enfants, et les putains, plus de clients. Ce qui fait que Les clients n’ont plus de putains, les cartons, plus de déménagement. Et moi je ne subis plus, ne subis plus. Les oiseaux n’ont plus de vol, les cahiers n’ont plus de dol. Les chiens n’ont plus de crocs, et moi j’en ai, et moi j’en ai. Mais mon
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