Je suis vaillant. Je suis la prêtresse sportive. J'ai neuf doigts. Mes amis m'ont lavé l'oreille avec me dixième. Le jour de l'anniversaire de ma mère, c'est aussi le mien. Ils crient de savoir qu'elle a mis un but. Le dimanche elles enflamment les arbres des voisins pour ne pas oublier qu'elles ont des yeux pour voir les incendies. Je prie, ils énumèrent lentement leurs pertes. Les arbres volent et s'émancipent hors de la planète. Mon sceptre, c'est ma canne. Elle tape, creuse, chante. Des chants de buronniers oubliés. Ça les rappelle aux portes du village. Les voisins alors pardonnent. Mes yeux burinés par les cordes vocales qui continuent les paroles au creux d'une gorge inconnue. Des renardes y cherchent leur progéniture.
Petite comptine pour les rêves des enfants (mélodie écrite aussi) Les nuages sont grands, mais pas trop J'ai envie de chanter, mais pas trop haut J'ai envie de changer, mais pas trop Le sablier me regarde Les rêves sont grands, mais pas assez Il y a plus de voix que c'qu'on croit Il y a plus de folie que c'qu'on dit Bienvenue dans vos nuits
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