Accéder au contenu principal

Je suis vaillant. Je suis la prêtresse sportive.

Je suis vaillant. Je suis la prêtresse sportive. J'ai neuf doigts. Mes amis m'ont lavé l'oreille avec me dixième. Le jour de l'anniversaire de ma mère, c'est aussi le mien. Ils crient de savoir qu'elle a mis un but. Le dimanche elles enflamment les arbres des voisins pour ne pas oublier qu'elles ont des yeux pour voir les incendies. Je prie, ils énumèrent lentement leurs pertes. Les arbres volent et s'émancipent hors de la planète. Mon sceptre, c'est ma canne. Elle tape, creuse, chante. Des chants de buronniers oubliés. Ça les rappelle aux portes du village. Les voisins alors pardonnent. Mes yeux burinés par les cordes vocales qui continuent les paroles au creux d'une gorge inconnue. Des renardes y cherchent leur progéniture.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Je veux que tu restes longtemps mon maintenant.

Fissure dans roche. Je suis devant fissure dans roche. Grimper l'état actuel du tout dire. Tu es fauteuil. Je suis dehors. J'aime je crois la fissure. J'use je vois la blessure de nous. Elle est, et en même temps, elle a. Orienter anatomiquement le tenir. Je tourne autour je tourne autour tu. Tu es dans fauteuil. Fissure dans velours.  Tu tournes autour tu tournes autour je. Mais sans bouger. Je ne veux pas imaginer ton squelette. Tu ne bouges tellement plus que je ne te vois plus. Que je ne vois plus notre blessure. Cachée dans fissure dans roche la blessure peut-être ? Il n'y a pas d'ophtalmologie de la vie. Il n'y a pas d'ophtalmo du cœur. Géologiquement nos âmes comme des brèches. On s'y lance, viens on y va, tu me dis "va" "va" "va" "va" Variable ou immuable minéralité de l'attente joyeuse de tes bras. Tu es la personne la plus maintenant que je connaisse. Tu es mon maintenant depuis longtemps maintenant. ...

Tu fenêtres enfin.

Un sol mou.  J'ouvre les bras. J'enfonce les pieds. J'ai froid. Je chante. Je coeur. Je poème. Je peux, peins, pars, non pars pas. Je reste, ris, rame, rate. Réellement je réelle. Je vrai, vire, vois, vite. Vers toi je vais. Tu es, haut, haie, eau. Tu rivières ma rivière. Tu es réel. Tu vis vibre et vocifère.  Je porte en fer, tu fermes.  Tu ouvriras. Tu fenêtres enfin. Mon soleil soleille.  Je canapé, je sucre, tu sel. Nous, paix.

FÉVRIER 2025

Reconnaître décembre que lorsqu’il est froid Dans nos cerveaux il y a des coins qu’il faut ouvrir pour aller loin J’ai vu des pays au fond de tes yeux, c’était un sol que ne consume jamais le feu pour la magie, c’est comme tu veux, les routes sont des reines qu’on fait à deux  “Je n’ai que deux mains et le sentiment du monde” Carlos Drummond de Andrade “La lune ne brille pas pour les chiens” Sylvain Tubard Je joue déjà en écrivant Notre boulot, retisser les images de l’inconscient collectif L’imaginaire d’abord Je dois jouer à l’intérieur de mon sujet Être autrice, c’est faire des recherches dans mon cerveau Capter du matériel onirique Ecouter les parasites Chercher en soi sa niaiserie Le suspens émotionnel Protection, permission, puissance Allumer l'étincelle de la connerie