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un texte qui b o u g ee

 un texte qui b o  u   g    e     . dès que je l’écris, il b o  uge. car voyez, au début il n’y avait que quatre mots : un texte qui bouge. maintenant il y en a vingt-neuf. trente avec le “vingt-neuf”. trente-et-un avec le “trente”. bref. stop. avec le stop est-ce que je peux l’empêcher de bouger. non. il est comme moi, en mouvement sans cesse. peut pas s’empêcher de bouger ! et puis si je le relis le texte il va bouger, comme on dit. un texte bougeant, il a la bougeotte ce texte. bougeant bourgeonnant. j’ai pas envie de lui dire bouge de là. reste petit texte. bouge mais sur place, bouge ton corps du texte. danse, remue, gauche et droite, tes fesses petit texte, tes fesses, pense-y, très important, les fesses. bouge tes petites fesses mon petit texte, texte-fesse, fesse-texte, tesse-fexte, poétexte, poétesse, poéfesse, fesses de poétesses, fexte de poéfesse, texte de poétesse. bouh ce texte qui bouge commence à partir en vrille. a-t-il bougé du bon côté ? de la bonne manière ? et moi, je b o  u   g    e     de la bonne manière ? et moi ? ai-je raison d’aller là où je vais ? y vais-je comme il faut ?

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