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La poésie, c’est avoir mal tourné.

La poésie, c’est tenter.

La poésie, c’est avoir mal tourné les bonnes tournures.

La poésie, c’est avoir mal tourné.

La poésie, c’est l’oubli super du superficiel.

La poésie, c’est la racine du réel.

La poésie, c’est une strate, deux strates, trois strates du réel.

La poésie, c’est ne jamais connaître les mots.

La poésie, c’est re-connaître les mots.

La poésie, c’est annuler tout début et toute fin.

La poésie, c’est comprendre combien l’enfance était lente.

La poésie, c’est ne pas avoir d’âge.

La poésie, c’est l’aube dans la montagne tous les jours.

La poésie, c’est être “dans ces eaux-là”.

La poésie, c’est ne jamais savoir quoi dire mais le dire quand même.

La poésie, c’est dire ce qu’il y a entre les mots.

La poésie, c’est ne pas avoir peur de roter ou de bailler au milieu d’une phrase.

La poésie, c’est chelou.

La poésie, c’est pas français. 

La poésie, c’est entendre tous les bruits du monde. 

La poésie, c’est des vieux qui dansent.

La poésie, c’est de l’écriture qui muscle. 

La poésie, c'est la popo.

La poésie, c’est la poésie.



 La poésie, c'est quelque chose que parfois ça fait chier d'expliquer ce que c'est.





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