Aliocha Wald Lasowski : est-ce que tout est question de rythme ?
Le journal de Louise Bourgeois, août 1984 « J'aime tous les artistes et je les comprends (groupe de sourds-muets dans le métro). Ils sont ma famille et leur existence m'empêche d'être seul. Être artiste est une garantie pour vos semblables que l'usure de la vie ne vous laissera pas devenir un meurtrier... Le public c'est des conneries, inutile. La communication est rare ; l'art est une langue, comme la langue chinoise. Qui comprend ? Les sourds muets dans le métro. La réconciliation est le sentiment le plus doux. ”
La géopoétique est bourrée d'auteurs. Et les autrices alors ? Nan Sheperd me semble être une figure fondamentale à réhabiliter. Autre chose que l'on oublie : l'aspect agricole de la question écopoétique. Je compte bien y remédier.
An Antane Kapesh, Eukuan nin matshi-manitu innushkueu / Je suis une maudite Sauvagesse où comment la vie "sauvage" est aussi une vie politique et littéraire.
Cela m’énerve, puis cela m’indiffère, puis cela. Ce n’est pas dommage, ce n’est pas rien, ce n’est pas. Même pas ça, même pas toi, même pas moi. Tais-toi, tais-toi pas, et voilà. Il faut que, les gens sachent, les gens sachent. Que je ne peux, je ne peux, ne peux pas. Ce matin, l’an deux mille, une escalope. Est-ce que, c’est pratique, c’est pratique. Savoir parler, pas parler, ou parler mal. Que tu ne parles pas, avec ta parlance, ta consistance. Langage, langagier, langagière. Langouisse, lorguisse, janifère. Arrivouare, dadabare, jacassière. Globalibé, furgusse, et purpure. Et cela, d’autant plus que les zouzous n’ont pas de doudous. Que les papas n’ont pas de chats, les mamans pas d’enfants, et les putains, plus de clients. Ce qui fait que Les clients n’ont plus de putains, les cartons, plus de déménagement. Et moi je ne subis plus, ne subis plus. Les oiseaux n’ont plus de vol, les cahiers n’ont plus de dol. Les chiens n’ont plus de crocs, et moi j’en ai, et moi j’en ai. Mais mon
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