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AOÛT 2024

  • Aliocha Wald Lasowski : est-ce que tout est question de rythme ?

  • Le journal de Louise Bourgeois, août 1984 « J'aime tous les artistes et je les comprends (groupe de sourds-muets dans le métro). Ils sont ma famille et leur existence m'empêche d'être seul. Être artiste est une garantie pour vos semblables que l'usure de la vie ne vous laissera pas devenir un meurtrier... Le public c'est des conneries, inutile. La communication est rare ; l'art est une langue, comme la langue chinoise. Qui comprend ? Les sourds muets dans le métro. La réconciliation est le sentiment le plus doux. ”

  • La géopoétique est bourrée d'auteurs. Et les autrices alors ? Nan Sheperd me semble être une figure fondamentale à réhabiliter. Autre chose que l'on oublie : l'aspect agricole de la question écopoétique. Je compte bien y remédier.

  • An Antane Kapesh, Eukuan nin matshi-manitu innushkueu / Je suis une maudite Sauvagesse où comment la vie "sauvage" est aussi une vie politique et littéraire.

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Je veux que tu restes longtemps mon maintenant.

Fissure dans roche. Je suis devant fissure dans roche. Grimper l'état actuel du tout dire. Tu es fauteuil. Je suis dehors. J'aime je crois la fissure. J'use je vois la blessure de nous. Elle est, et en même temps, elle a. Orienter anatomiquement le tenir. Je tourne autour je tourne autour tu. Tu es dans fauteuil. Fissure dans velours.  Tu tournes autour tu tournes autour je. Mais sans bouger. Je ne veux pas imaginer ton squelette. Tu ne bouges tellement plus que je ne te vois plus. Que je ne vois plus notre blessure. Cachée dans fissure dans roche la blessure peut-être ? Il n'y a pas d'ophtalmologie de la vie. Il n'y a pas d'ophtalmo du cœur. Géologiquement nos âmes comme des brèches. On s'y lance, viens on y va, tu me dis "va" "va" "va" "va" Variable ou immuable minéralité de l'attente joyeuse de tes bras. Tu es la personne la plus maintenant que je connaisse. Tu es mon maintenant depuis longtemps maintenant. ...

Tu fenêtres enfin.

Un sol mou.  J'ouvre les bras. J'enfonce les pieds. J'ai froid. Je chante. Je coeur. Je poème. Je peux, peins, pars, non pars pas. Je reste, ris, rame, rate. Réellement je réelle. Je vrai, vire, vois, vite. Vers toi je vais. Tu es, haut, haie, eau. Tu rivières ma rivière. Tu es réel. Tu vis vibre et vocifère.  Je porte en fer, tu fermes.  Tu ouvriras. Tu fenêtres enfin. Mon soleil soleille.  Je canapé, je sucre, tu sel. Nous, paix.

t'aimer deux

 je t'aime même si tu es malade je t'aime en bonne santé ou avec une petite grosse blessure au petit doigt au nez au poignet gauche que tu te serais faite au sport et que tu me montrerais en rentrant je t'aime quand tu es là et quand tu n'es pas là  je t'aime gros je t'aime minci je t'aime calvitie je t'aime même quand tu me laisses tomber et c'est bien ça le problème mais je t'aime quand tu es à la maison ou dans la tienne mais je t'aime quand tu m'aimes, ça je n'ai pas su, ça je n'ai pas su et tu es partu je t'aime aux toilettes et dans la chambre sur le parking d'une aire d'autoroute l'été à vingt heures en direction de la Bourgogne tu m'aimes à l'aéroport de Bastia je t'aime en train d'écrire une carte postale à Lisbonne tu m'aimes dans le vieux port je t'aime je t'aime dans la librairie devant un pot de chocolat et soufflant dans mon harmonica je t'aime nue habillée mal peignée ...