L'Horticole

mouvement ce qui opère, certainement sévère, autour amour beaucoup voilà, au lieu de l'enflure gigantesque gigantesquement présente d'une existence en France, guerrière du temps jadis est toujours vivante, le fruit mort du mortier de l'enfance n'existe plus, si bien, adulte gnagnagna. Petits tracas grands, c'est d'accord, les copines, les copains, c'est d'accord, être amoureuse, c'est d'accord. Faire du VTT sur les sentiers des jours, je tape des mains pour appeler mes pieds, sous le crâne le reste des découvertes, un continent d'altérités, de rêves qui courent assez vite pas plus vite que moi que nous. Je les rattrape ou les rattrape. Ma force est à croquer et ma douceur fait de la muscu. Je creuse le mystère, je trouve le mystère, je creuse le mystère, je trouve le mystère. Je suis toujours la bandite des grands chemins, un peu Sultane et peu gardienne des charriots de gamins, qui sont mes amis.  Je croque une noix pour te la donner. 

Je vois des gens. Ils ont le hoquet de vivre. Ce drôle d'état drôle.  J'l'ai attrapé par le col. Cet enfantillage de malheur. Sacrée kermesse. Ma dent est en or. Un sablier vient me visiter. Il danse régionalement.

Mon secret de famille est une compotée de vis pièce mécanique d’un moteur à l’arrêt. Je cuisine l’argenterie et il n’y a pas de couverts pour manger. Les cris, crissent, suintent, couinent. Glissent les jointures. Mon secret de famille fuit.  J’en avale  par rasades.  Dans mon sommeil d’enfance.

Des planètes en carence endurent l'univers. calme karma aujourd'hui mercredi est formellement interdit. La planète bleue garde le secret tandis que la planète rouge l'engueule. Système solaire à l'abandon spécialiste du marasme. Ou du sarcasme disons-le c'est un combo joli. La planète orange rit. Elle cultive des agrumes intuitifs. Des planètes en cadence laissent quelques gouttes de sueur dans l'univers je les récupère je les lape Des planètes influencent les oiseaux tout dinguos les gens meurent moi bientôt. Je sais que les gens meurent arrêtez je l'ai vu senti rotation se faire les couches apparaîtrent du deuil ce bâtard puis elles somnolent. Le jeudi les heures friables sont aimantes. Quelques bisous claquent pour réconforter une lèvre qui passait par là. Episodes mystiques et rictus à vie seront mon diagnostic.

"Laisse-moi faire comme ma vie comme je l'entends" a dit la bandite en démarrant sa mobylette sauvage ça va bastonner dans les chaumières au bar au café chez le boulanger dans les ravins. La tête têtue du bourdon faite humaine Menace et aime Menace et aime Menace et aime "Laisse-moi faire comme ma vie comme je l'entends" qu'elle a dit déjà loin  avec sa voix goût moteur ses cheveux façon bandana ses mains simplement mains et ses yeux couleur crime. Le gars est resté planté  là comme un rien du tout "On va se revoir" a-t-il murmuré pour personne. triste vengeance solitaire goût bière façon incompris couleur à plus tard.

AVRIL 2024 In fine , Fernando Pessoa est-il un joyeux ou un nihiliste ? La schole est ce qui manque terriblement à notre époque. L’otium aussi. Ryōko Sekiguchi se demande quelle odeur ont les étoiles. Se poser des questions incongrues est utile, oui. "La poésie est une expérience intense de la langue" - Martin Rueff La langue désigne l’organe ; j’ai une langue. L’écoute désigne l’organe ? j’ai deux écoutes ! La vue désigne l’organe ? J’ai deux vues. Le toucher désigne l’organe ? J’ai deux touchers. L’odorat désigne l’organe ? J’ai un odorat au milieu du visage. "C’est difficile d’écrire un poème parce que c’est embarrassant. Et le poète, lui, est celui qui prend cet embarras au sérieux" - Martin Rueff L’écriture de Stupeflip est stupéfiante par son association de trois éléments : précision, rythmique et vivance. Yasujirō Ozu, Printemps tardif ; N’attend pas le bonheur, construis-le toi-même. Avec Setsuko Hara, Chishu Ryu et Haruko Sugimura. Ce qu’il y a de remarqu...