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mémo pour vivre ( extrait sans début ni fin)

Enregistre le bruit de ta solitude Dis "merde" à qui tu veux Marche en zig-zag Fais ce que tu as à faire Avance vers le Nord Utilise tes pensées pour des choses justes Appelle tes rides, dis-leur "bonjour" Chagrin, c'est d'accord. Active tes gestes vers l'entourage et toi dedans Filme l'horizon Polis bien tes armes


Range-les bien à l'abri

Met le soleil dans ta poche

Prépare-toi autant au combat qu'à la fête Tente de parler même si c'est difficile Désire, désire toujours Adore le verbe "faire" Fais de l'art, fais du sexe, fais de la danse Vis avec la mort Siffle avec les oiseaux et les chiens Sers-toi de tes jambes Considère tes biceps Ecris des lettres à la terre et aux astres


Relâche le soleil, ça suffit maintenant Présente un visage aux autres visages Intéresse-toi Mets de la musique Assied-toi sur le rebord des fenêtres des gens que tu croises Chante une chanson pour les coeurs fatigués Presse des citrons pour colorier la journée en jaune Mets de la musique, encore ou joue-là pour toi, comme ça, doucement, entre tes poumons et la couette encore chaude d'un matin d'hiver

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Les putains n'ont plus de clients

Cela m’énerve, puis cela m’indiffère, puis cela. Ce n’est pas dommage, ce n’est pas rien, ce n’est pas. Même pas ça, même pas toi, même pas moi. Tais-toi, tais-toi pas, et voilà. Il faut que, les gens sachent, les gens sachent. Que je ne peux, je ne peux, ne peux pas. Ce matin, l’an deux mille, une escalope. Est-ce que, c’est pratique, c’est pratique. Savoir parler, pas parler, ou parler mal. Que tu ne parles pas, avec ta parlance, ta consistance. Langage, langagier, langagière. Langouisse, lorguisse, janifère. Arrivouare, dadabare, jacassière. Globalibé, furgusse, et purpure. Et cela, d’autant plus que les zouzous n’ont pas de doudous. Que les papas n’ont pas de chats, les mamans pas d’enfants, et les putains, plus de clients.  Ce qui fait que Les clients n’ont plus de putains, les cartons, plus de déménagement. Et moi je ne subis plus, ne subis plus.  Les oiseaux n’ont plus de vol, les cahiers n’ont plus de dol. Les chiens n’ont plus de crocs, et moi j’en ai, et moi j’en ai. Mais mon

Journée de grand banditisme.

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