LES VALLONS JE LES AI DANS LES POUMONS ET JE MEURS D'ÊTRE NEE DE MES GRANDES-MÈRES GRANDS-PÈRES. JE N'AI PAS DE NUITS QUI BOURDONNENT SI MAL QUE DES FOLÂTRES AURONT DEGUISE EN ESPRITS FOUTUS. RAPPELLE-TOI L'ANIMALE QUI ARRIVE. JE SUIS SURE QUE LA VIE APPELLE AVEC SON, GLACE, COEUR DE POUTANT COTON ET SES JAMBES DE PARFOIS PLOMB. J'AI CE CHAGRIN QUI CRE SOUS LES TALONS HERITE DES ANCESTRALES J'AI LE SON. ET LES GERCURES DES AMOURS JE LES AI, MAIS, LES ASCENSIONS AMICALES. ET TOI LE GARCON CRISTAL A L'ORIENT DE MON REGARD. JE VAIS MUSICALEMENT LA SUITE AU CREUX DES COUDES JE SUIS DEBOUT. J'AI LA MEMOIRE ASTROLOGIQUE. JE M'AVEUGLE POUR AFFLUER SUR LES GRIS. ON ME DIT AILLEURS. ON ME DIT FLOTTANTE. JE SUIS PLANETE. COMME UN PAYS QUI N'EST PAS AU CENTRE, COMME LA MESANGE DE MON ENFANCE, J'AFFIRME. COMME LES BATEAU CONCENTRES SUR LEUR BALANCEMENT STATIQUE COMME DES TRESORS DE BAISERS EN PATISSERIES, ARRIVANTE ET CHANGEANTE. FACE AUX COSMOS POTENTIELS LUMINEUX TU NE ME SAISIRAS PAS TU POURRAS DIRE CE QUE TU VOUDRAS QUE JE SUIS EGOISTE
Les vallons je les ai dans les poumons
Et je meurs d'être née de mes grandes-mères grands-pères
Je n'ai pas de nuits qui bourdonnent si mal
Que des folâtres déguisés en esprits foutus.
Rappelle-toi l'animale qui arrive
Je suis sûre que la vie appelle
Avec son, glacé, cœur de pourtant coton
Et ses jambes de parfois plomb
J'ai ce chagrin qui crie sous les talons
Hérités des souffrances des ancêtres j'ai le son
Et les gersures des amours je les ai
Mais les ascensions amicales
Et toi garçon cristal à l'orient de mon regard.
Je vais musicalement la suite au creux des coudes
Je suis debout.
J'ai la mémoire astrologique.
Je m'aveugle pour affluer sur les gris
On me dit ailleurs
On me dit flottante
Je suis planète.
Comme un pays qui n'est pas au centre
Comme la mésange de mon enfance égarée
J'affirme.
Comme les bateaux concentrés sur leur balancement statique
Comme des trésors de baisers en pâtisseries
Arrivante et changeante
Face aux cosmos potentiels lumineux
Tu ne me saisiras pas
Tu pourras dire ce que tu voudras
Que je suis égoïste
Ah le pardon qu'on n'accorde pas
Aux femmes qui osent penser à elles.
J'affirme.
Et les nuages des soirs aux bougies
Reviens, mousse bleue d'être trop verte
Dans l'incompréhension de ta nuque
Et le chaos de ta verge
Branchages de mes désirs en fenêtres
Rien à foutre des images insatisfaisantes
Insatisfaisantes pour qui
Je prends la fenêtre.
Je décide.
Comme une reine dans la fin de son règne
Lâche toute barrière que le jeune âge aurait construite
Pour devenir plus roi que le roi
Et c'est un soleil aujourd'hui, ou deux
Qui inaugure mon orchestre circulaire.
Pas le dédale insignifiant
Pour les grandes roues jaunes d'avril
Tu la vois celle libérée des cimetières ?
Qui gagne la course sur le vent
Celui qui poursuit au dos des armures
Peut-être ce monstre des froids
Qui gueule insuffisamment
Mais souvent comme une cellule
Vivante de moisissures.
Revenez, contrebasses du reste !
C'est qu'on en peut plus de trop sentir la mélodie superflue
Je veux éprouver les bas-fonds
Dans la sincérité d'ne dame vivant les guerres en sa tripe
Qui peste aux contrées mensongères
D'un papier hasardeux
Et s'en vient battre comme une fanfare de banlieue.
J'influence
Ce parcours de voix
Qui n'appartient qu'à moi.
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