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enfle

enfle le soir qui devient comme un matin, ravi et idiot, d'être d'avenir plein. c'est enflé qu'il est le soir qu'il dit qu'il est content de l'être. c'est le matin qui vient pas ni la nuit. Ni la nuit ne vient ni rien. enfle le soir qui devient. coincée dans le soir Sophie parle Sophie erre Sophie perd. qu'elle perde le matin il n'est nulle importance mais qu'elle perde la nuit peut-être un peu. dans une vie sans avenir ce qui attend l'avenir n'a pas d'importance, ce qui ignore l'avenir en a. l'avenir est ignoré toujours et ça c'est bien. c'est bien un avenir qui n'a pas lieu. enfle le soir pourtant qui va devenir comme le matin sans le vouloir. sans qu'on le veuille les choses arrivent et ne se taisent pas. et les mers et les terres non plus ne se taisent. et ma mère et mon père jamais ne se taisent. depuis les débuts de l'humanité mon père et ma mère parlent et avancent. c'est Sophie qu'elle dit ça. Sophie au prénom quelconque est née sur la terre, et c'est le soir, et elle enfle avec le soir. boursoufflure de soir, bosse dure et dure la bosse. signe que ça pousse comme un avenir qui pousse.

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Je veux que tu restes longtemps mon maintenant.

Fissure dans roche. Je suis devant fissure dans roche. Grimper l'état actuel du tout dire. Tu es fauteuil. Je suis dehors. J'aime je crois la fissure. J'use je vois la blessure de nous. Elle est, et en même temps, elle a. Orienter anatomiquement le tenir. Je tourne autour je tourne autour tu. Tu es dans fauteuil. Fissure dans velours.  Tu tournes autour tu tournes autour je. Mais sans bouger. Je ne veux pas imaginer ton squelette. Tu ne bouges tellement plus que je ne te vois plus. Que je ne vois plus notre blessure. Cachée dans fissure dans roche la blessure peut-être ? Il n'y a pas d'ophtalmologie de la vie. Il n'y a pas d'ophtalmo du cœur. Géologiquement nos âmes comme des brèches. On s'y lance, viens on y va, tu me dis "va" "va" "va" "va" Variable ou immuable minéralité de l'attente joyeuse de tes bras. Tu es la personne la plus maintenant que je connaisse. Tu es mon maintenant depuis longtemps maintenant. ...

Tu fenêtres enfin.

Un sol mou.  J'ouvre les bras. J'enfonce les pieds. J'ai froid. Je chante. Je coeur. Je poème. Je peux, peins, pars, non pars pas. Je reste, ris, rame, rate. Réellement je réelle. Je vrai, vire, vois, vite. Vers toi je vais. Tu es, haut, haie, eau. Tu rivières ma rivière. Tu es réel. Tu vis vibre et vocifère.  Je porte en fer, tu fermes.  Tu ouvriras. Tu fenêtres enfin. Mon soleil soleille.  Je canapé, je sucre, tu sel. Nous, paix.

t'aimer deux

 je t'aime même si tu es malade je t'aime en bonne santé ou avec une petite grosse blessure au petit doigt au nez au poignet gauche que tu te serais faite au sport et que tu me montrerais en rentrant je t'aime quand tu es là et quand tu n'es pas là  je t'aime gros je t'aime minci je t'aime calvitie je t'aime même quand tu me laisses tomber et c'est bien ça le problème mais je t'aime quand tu es à la maison ou dans la tienne mais je t'aime quand tu m'aimes, ça je n'ai pas su, ça je n'ai pas su et tu es partu je t'aime aux toilettes et dans la chambre sur le parking d'une aire d'autoroute l'été à vingt heures en direction de la Bourgogne tu m'aimes à l'aéroport de Bastia je t'aime en train d'écrire une carte postale à Lisbonne tu m'aimes dans le vieux port je t'aime je t'aime dans la librairie devant un pot de chocolat et soufflant dans mon harmonica je t'aime nue habillée mal peignée ...