enfle le soir qui devient comme un matin, ravi et idiot, d'être d'avenir plein. c'est enflé qu'il est le soir qu'il dit qu'il est content de l'être. c'est le matin qui vient pas ni la nuit. Ni la nuit ne vient ni rien. enfle le soir qui devient. coincée dans le soir Sophie parle Sophie erre Sophie perd. qu'elle perde le matin il n'est nulle importance mais qu'elle perde la nuit peut-être un peu. dans une vie sans avenir ce qui attend l'avenir n'a pas d'importance, ce qui ignore l'avenir en a. l'avenir est ignoré toujours et ça c'est bien. c'est bien un avenir qui n'a pas lieu. enfle le soir pourtant qui va devenir comme le matin sans le vouloir. sans qu'on le veuille les choses arrivent et ne se taisent pas. et les mers et les terres non plus ne se taisent. et ma mère et mon père jamais ne se taisent. depuis les débuts de l'humanité mon père et ma mère parlent et avancent. c'est Sophie qu'elle dit ça. Sophie au prénom quelconque est née sur la terre, et c'est le soir, et elle enfle avec le soir. boursoufflure de soir, bosse dure et dure la bosse. signe que ça pousse comme un avenir qui pousse.
Petite comptine pour les rêves des enfants (mélodie écrite aussi) Les nuages sont grands, mais pas trop J'ai envie de chanter, mais pas trop haut J'ai envie de changer, mais pas trop Le sablier me regarde Les rêves sont grands, mais pas assez Il y a plus de voix que c'qu'on croit Il y a plus de folie que c'qu'on dit Bienvenue dans vos nuits
Commentaires
Enregistrer un commentaire