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Affichage des articles du septembre, 2025

petit nœud

 des kilomètres de nuit qui transforment l'impuissance de cette place sur la terre  la mienne et l'on vacille à se dire que c'est juste cela une vie un segment rien avant, rien après je suis un petit nœud petit nœud, petit nœud tout petit nœud je crois qu'on me disait ça gamine dans la cour de l'école je leur réponds que j'ai des morpions et que j'en suis amoureuse ils s'en vont tous et je suis bien je joue à la solitude il n'y a que les oiseaux que je tolère et ce petit chien là dans un coin un cocker il est au vendeur de légume de la rue droite je crois la sonnerie je rentre dans la voiture de ma mère qui est aussi ma maitresse d'école j'ai faim je mange à ma faim j'ai de la chance sauf que  personne n'est là  pas d'enfant avec qui jouer personne dehors les vaches s'habillent de sonnailles un oncle braille sur un cousin tous les propriétaires ont leurs propriétés et une saison se termine l'été

AOÛT 2025

"I am what I am, I don't want praise I don't want pity, I bang my own drum, Some think it's noise, I think it's pretty." Gloria Gaynor “Il faut travailler chaque jour un matin.” Thoreau Je sens que je suis à un endroit de mon parcours d'écrivaine où je ne dois plus crypter. Je dois écrire ce qui est. Apprendre à dire la vie, la mienne, simplement. Le texte en prose à la première personne qui ne se cache pas est en train de pointer le bout de son nez. Fini les secrets ?